1923 - 2006 Georges FERRIES

, par udfo31

Né le 27 octobre 1923. Georges Ferriès travaillait dès l’âge de18 ans à la société des Pétroles du Languedoc. Syndicaliste, il participa à la réunion du 19 décembre 1947 qui vit la création de l’Union Départementale CGTFOde la Haute-Garonne. Il remplacera Jean Coste à la tête du syndicat, ce dernier devenant le premier secrétaire général de la Fédération Nationale des Travailleurs des Industries Chimiques et du Verre, dont le siège était au 9 rue Cadet à Paris.

Georges Ferriès fut élu pendant 20 ans à la commission exécutive de l’Union Départementale. Il fut membre du Tribunal des Affaires Sociales.

Poursuivant une carrière professionnelle, tout en étant le secrétaire de son syndicat, il deviendra chef comptable chez Purfina. Malgré ses charges professionnelles, Georges gardera quelques activités et notamment il s’occupait des inscriptions sur les listes électorales des Prud’hommes. : c’est dans ce secteur qu’ensemble nous avons commencé à collaborer : Pierre Barthès, secrétaire de l’UD m’avait confié dès 1973 la responsabilité de la Commission Juridique en matière prud’homale.

On ne peut évoquer le passé de militant de Georges sans parler de l’AFOC. (Association Force Ouvrière des Consommateurs) Cette structure fut créée fin 1980. Le Bureau comprenait Maurice Gendre, président et secrétaire général de l’UD, Georges Portalès, vice-président, secrétaire membre du bureau de l’UD, Albert Foulché trésorier, et trésorier général de l’UD,secrétaire Louis Agenos des Télécoms qui assurera le Secrétariat et qui pour des raison de mutation dut abandonner cette charge. En 1983. C’est alors que je suggérais à Maurice Gendre de confier à Georges Ferriès, qui venait de prendre sa retraite et donc était disponible pour prendre la responsabilité du secrétariat qu’il assurera dès cette époque.

Ensemble nous négocieront les premiers accords de défense des consommateurs et notamment dans le commerce de l’ameublement, puis des entreprises de nettoyage type pressing. Nous nous mettrons en relations avec nos camarades journalistes d’FR3 et nous débuterons les tournages d’une émission diffusée mensuellement sur l’antenne FR3 Midi-Pyrénées. Par la suite, Georges qui était un militant « chevronné » fera de l’AFOC l’un des fleurons de l’Union Départementale. Pour ma part, je me contenterai de lui apporter mon soutien et mon aide lorsqu’il me le demandait.

Le premier Mai 1998, lors du dépôt traditionnel d’une gerbe devant le monument dédié au Grand Homme, Georges avait lu deux extraits du discours de Jean Jaurès : « Le discours à la jeunesse » et de celui appelant à l’ « organisation internationale des travailleurs ». Ce jour là, à l’occasion du 50e anniversaire de la création de FORCE OUVRIERE une plaque commémorative fut apposée au Café « le Florida » aux Arcades du Capitole où c’était tenu la première réunion de l’Union Départementale, à laquelle Georges avait participé.

Pendant la deuxième guerre mondiale, il rejoint, en 1942, le réseau de la Résistance "Libérer et Fédérer". En 1944, il s’engage comme Combattant Volontaire auprès des Forces Françaises de l’Intérieur et participe à la Libération de TOULOUSE. Cela lui valut la Croix de Combattant ainsi que celle de Combattant Volontaire 39/45.

Georges Ferriès, reçu le 8 février 2005, les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite par Joseph Bellanca, secrétaire de l’Union Départementale.

Toulouse le 27 février 2012

G. PORTALES