1897 - 1993 Jean DENTAL

, par udfo31

En 1914 il est en rapport avec les anarchistes qui rejettent la guerre. Il décide de les suivre dans leur campagne contre l’ordre de mobilisation. Leurs conceptions pacifistes le séduisent. Jean avait 17 ans lorsqu’il partit, contraint et forcé de partir à la guerre. Dès son retour il adhère à la grande CGT , Libre et indépendante, où les militants réformistes et anarcho-syndicalistes avaient une forte influence sur la direction de l’organisation, dit-il, lorsqu’il fut interwouvé par Patrick Laz, Journaliste à FO-Hebdo.

En 1923 il participe à la section toulousaine des employés[ PTT], En 1927, en 1933 il participe aux grèves dures qui se déroulent au PTT et dans la Fonction Publique.

En 1936, c’est l’espoir du Front Populaire. Il est délégué au Congrès de réunification des deux CGT qui se déroule à Toulouse.

En 1939, les syndicats sont en sommeils[ c’est le pacte germano-soviétique et le début de la guerre] Jean Dental est muté à Tour où il crée une section syndicale. La même année il organise avec ses camarades l’accueil des postiers espagnols victimes de la répression franquiste qui se réfugient à Perpignan.

En 1940, [c’est le régime de Vichy] jugé élément subversif, il est muté à Reims.En 1942, il entre en résistance.

Dès 1944, il reprend sa place à la tête de son syndicat des postiers. En 1946 il fait grève avec la minorité de la Fédération postale de la CGT qui rejettent le Diktat du parti communiste.

En 1947, il choisit de rejoindre les syndicalistes regroupés autour du Journal Force Ouvrière et ceux qui créeront, en 1948 la CGT-Force Ouvrière.

Militant fidèle à la classe ouvrière, homme de conviction, Jean Dental continuera, malgré son âge avancé, a participer aux Congrès de L’Union Départementale de la Haute-Garonne. Son dernier Congrès Confédéral fut celui de Vincennes .

Il restera Secrétaire adjoint de l’Union des Retraités de la Haute-Garonne jusqu’à sa mort en 1993.

Jean Dental, homme de conviction, militant fidèle à la classe ouvrière, était particulièrement attaché a la commémoration du Premier Mai.

Georges Portalès Toulouse le 13 mars 2012

Sources : FO MAGAZINE du 17 avril 1985