Durant la guerre 39-45, il fut envoyé en Allemagne au STO, service du travail obligatoire institué en février 1943 que l’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy pour alimenter en main-d’œuvre les usines de guerre allemandes.
Libéré par l’Armé rouge, il y sera enrôlé de force. Définitivement libéré fin 1945, il s’installe à Toulouse et travaille comme ingénieur dans l’industrie Aéronautique. Il habitait alors au 33 rue Blanc à l’Escale Blagnac.
Joseph Bresse fut secrétaire-adjoint de l’Union Départementale CGT-FO de la Haute-Garonne de 1957 à 1958 et membre du Comité d’Entreprise de la SNCASE de 1954 à 1958.
En 1960, Joseph Bresse fut envoyé aux Etats Unis, durant une année, par Sud Aviation pour des raisons professionnelles. Il met alors en suspens ses mandats syndicaux. L’information est données au cours de la Commission exécutive de l’Union Départementale du 29 février 1960.
Joseph Bresse mena toute sa carrière professionnelle dans l’entreprise que l’on appelle aujourd’hui « AIRBUS ». Il était directeur de département au Bureau d’étude de l’entreprise et avait sous sa responsabilité le secteur moteurs hydrauliques et les commandes de vol. A la tête d’un service qui comprenait 300 ingénieurs et 500 techniciens et dessinateurs, il travailla sur les programmes de Caravelle, Concorde et Airbus. Malgré ses responsabilités, il resta un directeur humaniste à l’écoute des salariés, dans la défense de leurs intérêts matériels et moraux.
Très attaché à Force Ouvrière il renouvela sa carte syndicale tout au long de sa vie professionnelle.
A sa retraite Joseph Bresse fut élu conseiller municipal et adjoint au maire dans sa commune du Barcares.
Sources : Archives de l’Union Départementale CGT-Force Ouvrière de la Haute-Garonne
Entretiens de Georges Portalès avec son fils, jacques Bresse et avec Jean-Pierre Chotard, ancien Secrétaire de la métallurgie FO de Toulouse et de la Région.
Georges Portalès Toulouse le 15 décembre 2013.